Texte écrit par l’échevine de l’instruction publique forestoise, madame Maud De Ridder.
Ce matin j’ai eu le plaisir d’aller à l’école Les Bruyères en compagnie de Matteo Segers député au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, très actif sur les questions culturelles.
C’était la clôture du Parcours d’Education Culturel et Artistique (PECA) mené par les enseignantes avec leurs élèves de 1ère et 2e primaire en collaboration avec la cellule pédagogique et différents opérateurs culturels : #ReMua, #Source plurielle et le #BRASS
A quoi ça ressemble un parcours culturel à l’école ?
Chaque semaine, 4 artistes sont venu-e-s en classe pour coanimer des ateliers avec les enseignant-e-s. Musique, expression corporelle, arts plastiques et de la scène, ont été mobilisés au service d’apprentissages et thématiques choisies par l’équipe pédagogique.
D’octobre à décembre, quatre thèmes ont été abordés par les élèves à travers un parcours de 6 ateliers : les contes par la musique, les super-héros et héroïnes, l’exploration des sons et de la voix, le cinéma.
L’an dernier, les enseignants et les artistes ont coconstruit ce parcours.
Les bénéfices sont pour chacun-e : les enseignant-e-s car l’art vient renforcer leurs activités pédagogiques, les artistes car ils déploient leur créativité en nourrissant celle des élèves, ceux-ci car ils développent des compétences nouvelles à travers une méthode stimulante.
Le PECA, c’est un outil qui permet:
- aux élèves de vivre des expériences culturelles et artistiques multiples à l’intérieur comme à l’extérieur de l’école
- de donner du sens aux apprentissages
- de favoriser l’accrochage scolaire
L’espace de 2 heures, je me suis régalée à la vue, émouvante, d’enfants échangeant le fruit de leurs toutes nouvelles expériences artistiques.
Ce qui compte, ce n’est pas le résultat final, mais le processus créatif et le chemin parcouru ensemble.
L’art et la culture ont trouvé leur place dans nos communales depuis longtemps, à l’école Les Bruyères comme dans les 9 autres.
Le PECA vient sceller le mariage de l’école et la culture en leur donnant un cadre. Son objectif est de généraliser l’activité culturelle au sein de toutes les écoles, d’additionner les forces de la pédagogie à celle de la pratique artistique.
C’est donc un pas supplémentaire vers plus de justice scolaire, plus de justice sociale!
Le droit à la culture, c’est pour tous les enfants, quels que soient leur âge et leur milieu socio-culturel.
Bravo à l’équipe pédagogique, aux artistes et bien sûr aux enfants !
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